Lettre aux personnels

 

 

Lettre aux personnels

 

La CGT, le syndicat de tous les personnels de l’Éducation nationale  

 

 

Édito

Cher.e.s collègues,


La mobilisation du 13 janvier dernier a mobilisé l’ensemble de notre secteur. Elle consacrait une rentrée une nouvelle fois pas comme les autres avec un énième protocole, envoyé depuis une île espagnole, créant un chaos indescriptible dans les écoles et les établissements. Des collègues se sont mobilisé.e.s dès la rentrée, le 11 et bien entendu massivement le 13 janvier. Il ne s’agissait pas d’être en grève contre un virus comme l’a déclaré avec toujours autant de mépris notre ministre mais d’exiger une politique sanitaire cohérente et de véritables moyens pour l’éducation. Car, c’est bien le cœur des revendications. Nous subissons depuis 2 ans comme le reste de la population une pandémie qui révèle au grand jour les carences de la politique menée. Alors que le quoi qu’il en coute à permis d’augmenter le profit du capital, les services publics subissent toujours la même austérité alors même qu’ils sont en première ligne. Les salaires sont gelés et les postes disparaissent. Ce n’est pas acceptable !


Dans le prolongement du 13 et du 20 janvier, il s’agit maintenant d’augmenter le rapport de force face à un pouvoir qui alterne entre les provocations et les fausses cajoleries. Cela passe par la mobilisation interprofessionnelle. Tout.e.s et tous en grève le 27 janvier prochain !


Cette journée ne doit pas rester sans lendemain et il s’agit dès aujourd’hui de discuter en AG des suites du mouvement !

Sommaire

Vous trouverez également dans cette lettre numérique :

  • Les tracts de la CGT Éduc’action sur les salaires.
  • Les échos du CTA académique sur les moyens.
  • Notre déclaration liminaire au CTA
  • Un communiqué sur la prime REP +

Et si on parlait salaires ? Appel à la grève le 27 janvier

Le rendez-vous salarial convoqué par la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, le 9 décembre, s’est avéré être plus une farce qu’une véritable négociation !

 

Alors que le SMIC va de nouveau être revalorisé au 1er janvier 2022, la ministre a refusé toute revalorisation du point d’indice, pourtant réclamée par l’ensemble des organisations syndicales. D’après la ministre, le salaire minimum dans la Fonction publique sera aligné sur le nouveau SMIC du 1er janvier 2022. C’est bien le moins puisqu’il s’agit d’une obligation légale !

 

La CGT Éduc'action appelle à la grève jeudi 27 janvier.

Échos du CTA : les moyens pour la rentrée prochaine, le compte n'est pas bon !

Le CTA sur les grandes masses est l’occasion pour le rectorat pour présenter la répartition des moyens pour la rentrée prochaine et notamment entre les départements de l’académie. Nous avons notamment abordé les points suivants :

  • Point sanitaire
  • Préparation de la prochaine rentrée
  • La mise en place de la prime REP +

Déclaration liminaire au CTA

Il n’aura pas fallu bien longtemps pour que chaque collègue constate le chaos dans les écoles et les établissements : pénurie de personnels, aucun remplacement, présence aléatoire des élèves, inflation des tâches administratives, culpabilisation et mépris de la communauté éducative... Les directives, annoncées dans un article payant du Parisien la veille de la rentrée, sont absurdes et représentent une provocation. Comment peut- on supporter une telle gestion de la part de notre ministère ?

Nous ne voulons pas de concurrence entre les établissements en REP + !

Lors du CTA du mardi 11 janvier, le rectorat de Versailles a présenté son projet de réparti-tion de la part modulable de la prime de REP +. En effet, en plus d’une indemnité fixe pour tous les personnels de 400 euros/an, une part modulable sera attribuée en fonction des éta-blissements. On note trois tranches pour la part modulable :

  • 25 % des REP + toucheront 200€ / an
  • 50 % des REP + toucheront 360 € / an
  • 25 % des REP + toucheront 600€ /an

Pour faire clair, cela signifie que tous les personnels de REP + ne toucheront pas la même indemnité pour un travail équivalent. De plus, cette prime n’est pas versée aux AESH et aux AED, ce que nous dénonçons.