Nos revendications

 

 

Classe exceptionnelle : l’arbitraire au centre

 

 

Une des raisons qui avaient amené la CGT a refuser de signer le PPCR, résidait dans les modalités d’accès à la nouvelle classe exceptionnelle qui était conçue comme un grade d’accès fonctionnel excluant, dès le départ, la majorité des personnels. En effet, ce grade ne concerne que 10% des personnels des corps concernés. 80% des heureux élu·es auront dû exercer des missions particulières au cours de leur carrière (direction d’école, 8 années en éducation prioritaire…) D’autres organisations, favorables au PPCR, préféraient, pourtant, y voir une possibilité de revalorisation. Les critères retenus par le ministère placent bien l’arbitraire au centre, puisque c’est l’avis du recteur ou de la rectrice qui primera dans tous les cas pour l’accès à cette classe exceptionnelle. Résultat : loin d’être une revalorisation du métier, cette classe exceptionnelle risque d’introduire encore plus d’arbitraire et de pratiques individualistes et clientélistes dans nos métiers. La CGT Éduc’action exige l’abandon de ce grade injuste qui remet en cause la Fonction publique de carrière au profit d’une Fonction publique d’emploi.

La CGT-Éduc’action revendique une grille à un seul grade avec un avancement uniforme.

L’accès à ce 3ème grade ne sera réservé qu’à une toute petite partie (8 % du corps) des membres d’un corps ayant occupé des fonctions particulières ou ayant exercé dans des établissement difficiles. Seulement 2 % des autres collègues auront la possibilité d’accéder à ce nouveau grade.

 

La CGT Éduc’action est farouchement opposée à ce mode d’accès dans la mesure où 90 % des collègues en seront irrémédiablement exclus.